La médecine générale est la spécialité la plus humaine selon Jean-Jacques Demri. Le praticien doit être ouvert aux autres et à leur écoute, se tenir informé des évolutions de l'Homme et de la médecine. Le médecin généraliste a un véritable rôle à jouer dans sa communauté, et ne peut exercer sa fonction dans le seul but de bien gagner sa vie.
Qui est Jean-Jacques Demri ?
Dès son plus jeune âge, Jean-Jacques Demri est attiré par les sciences et le corps humain. Après avoir obtenu son bac S avec mention, il s’oriente naturellement vers la faculté de médecine à La Sorbonne. Il réussit avec brio le concours de la première année de médecine, et s’ensuit un parcours classique pour devenir généraliste.
Après neuf années de travail constant et acharné, il prononce le serment d’Hippocrate. Il exerce la profession de médecin généraliste pendant de nombreuses années. Issu d’une grande fratrie, il a toujours eu à cœur d’aider les autres. Son métier le passionne, il apprécie particulièrement le contact humain et l’aide qu’il apporte à ses patients.
Jean Jacques Demri a été dévoué à la médecine pendant toute sa carrière. Il continue d’aider les autres dans des missions humanitaires, en lien avec la santé. Il a notamment effectué plusieurs missions en Europe de l’Est pour soigner des personnes démunies.
Qu’est-ce qu’un bon médecin généraliste ?
Le choix d’être médecin généraliste ne peut pas être un choix par défaut. Le médecin généraliste est le premier contact du patient, celui qui oriente vers les autres spécialistes. Il ne se restreint à aucune spécialité, et ne doit souffrir d’aucune lacune pour poser le bon diagnostic.
Selon Jean-Jacques Demri, un bon médecin généraliste doit posséder ces trois qualités pour entretenir un lien de confiance avec son patient :
- La curiosité : le médecin doit rester en éveil. En éveil sur le fonctionnement du corps humain et de l’esprit, sur son patient et son attitude, sur les maladies du quotidien et les pathologies plus graves, etc.
- L’empathie : le médecin généraliste doit être capable d’écouter ses patients, de comprendre leurs ressentis, d’anticiper leurs émotions. Il doit les faire parler et déchiffrer les non-dits. Il doit étudier l’être humain dans sa globalité pour appréhender sa santé dans son ensemble.
- Le respect de ses valeurs : selon Jean-Jacques Demri, le médecin généraliste a avant tout une fonction sociale. Pour rester un bon médecin, il faut garder en mémoire ses idéaux altruistes et ne pas se perdre dans l’appât du gain.
La médecine généraliste, une vocation
Jean-Jacques Demri raconte avoir vécu ses meilleures années à exercer. Même si une routine peut s’installer certains jours, le constat d’une journée de travail c’est une dizaine de personnes soignées ou écoutées. Le bilan est toujours positif.
Ce travail de médecin, qui exige de longues années d’études et de sacrifices, ne peut pas être exercé faute de mieux. Il doit vous rendre meilleur personnellement et vous apporter autant que vous apportez aux autres. La médecine générale est passionnante, une vraie profession-passion. Elle doit rester la vocation qui vous anime depuis votre enfance.